[Guillaume SOMMERER]
Et oui, une valeur en plus, Benjamin Sacchet nous appelle. Bonjour Benjamin, pour ceux qui veulent compléter leur portefeuille. Vous êtes là Benjamin ?
[Benjamin SACCHET]
Bonjour Guillaume.
[Guillaume SOMMERER]
Bonjour, ravi de vous retrouver Benjamin, directeur associé d'Avant-Garde Family Office. Vous avez, Benjamin, deux minutes trente chrono pour nous convaincre du potentiel d'une valeur dans laquelle vous croyez.
Le chrono va s'enclencher dès que vous commencerez à parler. Cette valeur que vous nous présentez, c’est Essilor Luxottica aujourd’hui.
[Benjamin SACCHET]
Effectivement, on va parler à un véritable visionnaire, sans mauvais mot, le leader mondial de l'optique Essilor Luxottica. En quelques chiffres, 24 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023, résultant de plus de 18 000 points de vente dans le monde, une présence dans 150 pays. Cette société est issue de la fusion entre Essilor et Luxottica : les verres d'un côté et les montures de l'autre, avec des marques emblématiques comme Ray-Ban ou Oakley.
Et c'est une entreprise qui est complètement intégrée, qui gère l'ensemble de la chaîne de valeurs, de la conception des verres à la distribution.
[Guillaume SOMMERER]
Est-ce que c'est justement le fait d'avoir un modèle aussi intégré qui fait qu'on en parle aujourd'hui ?
[Benjamin SACCHET]
Alors c'est sûr qu'il s'agit d'une des clés de sa forte croissance. Surtout, je parle souvent de barrières d'entrée à cette antenne, et évidemment ici elles sont très élevées. Il faut des années d'expertise technologique et d'investissement pour concurrencer aujourd'hui un tel mastodonte et ses avancées en termes de R&D.
Résultat, la société est particulièrement bien positionnée pour être plus ou moins acyclique et en croissance continue. On est dans un domaine quasiment médical, donc on a besoin d'acheter des lunettes même s'il y a une crise, entre guillemets. On est sur plusieurs zones géographiques, et toutes les strates sociales sont clientes.
Je ne parle même pas du vieillissement de la population, ni du fait qu'on soit tous devant un ordinateur toute la journée, ce qui accentue le besoin de s'équiper en lunettes, évidemment.
[Guillaume SOMMERER]
On a aussi vu Meta prendre une participation dans Essilor Luxottica. Ça a pu surprendre. Qu'est-ce que ça change ? Quelle perspective ça ouvre selon vous ?
[Benjamin SACCHET]
Ce n'est pas NVIDIA dont vous parliez juste avant, c'est Meta. Il s’agit effectivement d’une news qui a, un, surpris, et deux, était parfois mécomprise.
Mais la réponse nous intéresse particulièrement, et c'est pour ça qu'on en parle aujourd'hui, que j'en parle aujourd'hui à cette antenne. Parce que l'optique, aujourd'hui, c’est un des principaux défis technologiques dans les casques de réalité virtuelle et augmentée. Meta développe des produits comme des lunettes connectées et des casques VR, et pour offrir la meilleure expérience à ses utilisateurs, tout se joue en réalité sur la précision et la légèreté des verres.
Ce qu'il faut comprendre aujourd'hui, c'est que tous les GAFAM disposent des mêmes composants électroniques, donc il n'y a pas de différence là-dessus. La différence se fera sur l'optique. Donc, parier sur Essilor Luxottica, c'est aussi faire le pari du développement de la réalité virtuelle et augmentée. Si demain ces technologies connaissent un succès massif, évidemment, ça va doper les ventes de verres pour les casques et autres périphériques adaptés. Essilor devrait y gagner bien plus qu’un acteur traditionnel de l'optique : un véritable géant de la tech.
[Guillaume SOMMERER]
Benjamin Sacchet, Avant-Garde Family Office, vous avez tronqué le texte là, pour tenir le chrono et ne pas vous faire battre par le chrono en direct, ou vous avez réussi à tout dire Benjamin ?
[Benjamin SACCHET]
Absolument, j'ai tronqué l'objectif à 300 euros.
[Guillaume SOMMERER]
Ah oui, l'objectif à 300 euros. Vous l’avez fait un petit peu dans la prolongation alors, mais l’objectif passe, on vous l’accorde.
Merci Benjamin de nous avoir accompagnés.